SUJET : En tandem au Kruger

Très beau portrait de pintade Dietmar. Quel détail dans les textures !

Nous quittons l'affût et faisons route vers le camp en suivant la rivière. On commence à rencontrer, comme nous l'avait promis Dietmar, des nyalas, surtout des femelles. Comme souvent chez les antilopes, les mâles sont plus discrets et ici ils restent cachés dans les broussailles.

310- Nyala - Tragelaphus angasii - Nyala



Dans la rivière , une cigogne. Si si, même si ce n'est pas l'idée que vous vous en faites.

311 - Bec-ouvert africain - Anastomus lamelligerus - African Openbill



De nombreux cobes se désaltèrent. C'est en essayant de les photographier (vraiment très dure la lumière !) que je vois à côté des deux toute une famille d'ouettes

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Je n'ai jamais vu une couvée aussi nombreuse !

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Nous arrivons à Shingwedzi à l'heure du déjeuner, il fait de plus en plus chaud.
Le camp a été en grande partie refait récemment, après la montée des eaux catastrophique de 2013. Apparemment la crue a marqué les esprits





Franchement on a du mal à imaginer.
Cela dit, notre bungalow lui n'a pas été refait, juste séché, le lavabo est tout de guingois et son support métallique semble rongé et prêt à lâcher. La clim antédiluvienne brasse en vrombissant un air à peine plus frais que l'air extérieur. Encore une fois, nous avons fait l'erreur de ne pas regarder sur le site si de meilleurs logements s'étaient libérés, c'est vraiment un conseil que nous donnerons à tous ceux qui nous demanderont des renseignements sur le Kruger : faites les réservations, puis upgradez les (pour à peine plus cher) au fur et à mesure que les places se libèrent. Si vous voulez, c'est un peu comme quand vous faites la réservation de vos places en avion très à l'avance, il y a souvent peu de choix (bizarrement) mais ensuite ça s'arrange (bizarrement, bis).

Bon j'arrête de râler Nous partons en game drive vers 15h30.
À l'ombre (on les comprend !) nous observons

314 - Camaroptère à dos gris -Camaroptera brevicaudata - Grey-backed Camaroptera




315 - Merle kurrichane



316 - Tisserin à lunettes- Ploceus ocularis - Spectacled Weaver

Effectivement, il fait encore très chaud. Florence et moi profitons de la belle piscine du camp pour nous rafraîchir pendant la période la plus chaude. Quelques oiseaux sont présents, à l'ombre et autour des éclaboussures laissées par les plongeurs, dont cette Tourterelle

317. Tourterelle pleureuse, Streptopelia decipiens, Mourning Collared Dove



On ne partira pas avant 16h30 pour faire notre game drive, et il fait toujours bien chaud. L'omniprésent Rollier, mais aussi un énorme tusker, que je ne suis pas parvenu à identifier...

318. Rollier à longs brins



319. Eléphant d'Afrique

320-322. Le même dans un format plus classique, mais on voit bien la longueur de ses défenses, qui touchent presque le sol !

Sur le chemin du retour vers le camp :

323. Francolin du Natal



324. Jeune Nyala

Impressionnant le Tusker, il va bientôt rayer le parquet!

Bel éléphant + belles lumières + belles photos !

Nous avons suivi la rivière, et avons profité du soleil déclinant pour y observer

325 - des Tantales ibis avec une Spatule d'Afrique et des ouettes (elles sont partout au point qu'on se demande pourquoi il n'y a pas d'autres "coincoins"



326 - Un Pygargue vocifère qui se nettoie les doigts de pied



327 - un Héron goliath



328 - un Jabiru (mâle)

329 - 330- Jabiru au 800




331 - Girafe qui fait des noeuds derrière le bord de la berge

332 - et dame Nyala au bord de l'eau



Et maintenant nous partons à la recherche d'un mâle, si possible bien placé dans la lumière du soir

Les défenses de l'éléphant sont énormes, un joli jabiru et quelques nouveaux piafous, Barbican, Mésange nègre etc.. le soleil est la ! température également.
Que demander de plus !
Si ! la suite !

Il est joli, ton nyala junior, Dietmar. Nous, nous désespérons de voir un nyala mâle adulte, jusqu'à ce que, là, dans les fourrés, superbement visible, s'pas () se présente à nous ce splendide spécimen :

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Les mauvais esprits, si, si, il y en a toujours, me diront que l'on ne voit pas extrêmement bien le biquet, qu'à cela ne tienne, déplaçons un peu notre Fortuner et changeons de point de vue. Et déplaçons le encore. Tiens, tentons un pari, allons l'attendre un peu plus loin, là où il n'y a plus d'arbres. Pari gagné ! Et voilà, heureux maintenant ?

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Et même en gros plan, et de face et de profil, la maison ne recule devant rien pour satisfaire son aimable clientèle :

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Ce doit être l'heure tranquille où les nyalas vont boire car notre complaisant biquet descend vers la rivière :

337-338






Rivière où les éléphants boivent déjà dans les flaques restantes


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Rivière qui est à sec sur la plus grande partie de son cours

la maison ne recule devant rien pour satisfaire son aimable clientèle

En cette période, c'est la moindre des choses.

Majestueux ce Nyala, en particulier dans la descente.

Magnfique ! Le biquet (nyala adulte et jeune) et le tusker dans la lumière du soir.

Bernard pour l'instant clientèle satisfaite !

Merci, les amis...
Nous arrivons à la fin de la journée de game-drive, il est six heures moins le quart. La piste est excellente, et de plus, a l'amabilité de proposer des petites boucles pour se rapprocher de la rivière. Et comme ces boucles sont le plus souvent bien arborées, avec parfois même des arbres remarquables par leur taille et leur beauté, il y a toujours l'espoir d'observer quelque piafou nouveau.

Hop, une boucle, je la prends, ralentis là où il faut, il n'y a rien, l'horloge tourne, vite rentrons au camp... Et... et bang ! Bang du côté gauche de la voiture. Aurais-je heurté quelque obstacle que je n'aurais point aperçu en sortie de boucle ?

"On a éclaté un pneu" me crie Catherine ! "Enfin, tu n'y connais rien, c'est des vrais pneus de camion, tout neufs, de la marque en plus (Bridgestone), ça n'éclate pas comme ça", lui rétorqué-je gentiment mais non sans une certaine... Bon, passons, car la mécanique et les dames, sans être sexiste, il faut bien reconnaître que...
Que je suis un gros couillon; parce que pour avoir éclaté un pneu, là, c'est éclaté de chez éclaté, qu'il est, le Bridgestone, éparpillé façon puzzle, même...
Que faire ? Nous sommes assez près du camp, environ à un kilomètre... Après une rapide concertation intérieure, hop, en route à allure réduite, on roule presque sur la jante, mais elle est quand même protégée par le reste du pneu, qui présente une grande déchirure en face externe sur un quart de sa circonférence. Ça doit pouvoir le faire, ça va le faire, ça y est, ça l'a fait, nous sommes au camp...
Direction la station-service dont sont dotés tous les Main Camps. Catherine , l'anglophone du couple (moi, c'est la mécanique, comme on a pu le voir plus haut) interpelle un employé noir et lui explique que notre tyre est flat et qu'il faut faire quelque chose... Par exemple mettre la roue de secours à la place. À voir la tête du monsieur, ça n'a pas l'air évident... Heureusement, son boss, qui bossait apparemment à la pompe, un jeune afrikaner, prend les choses en main. La photo ne lui rend pas justice, qui ne le montre pas sous son meilleur jour...

Imaginez le blond de Gad Elmaleh, mais en version sympa, sourire chaleureux, aussi décontracté que sa bien adaptée au climat tenue. Il extirpe une longue tige métallique avec douille 6 pans à une extrémité. Ensuite, c'est très simple : il introduit cette tige dans un trou ad hoc du pare-choc arrière et il tourne. La roue de secours qui est située sous la carrosserie commence à descendre. Comme cela ne suffit pas à libérer la roue, il se couche sous la voiture pour libérer le cadenas qui sert de fixation de sécurité et d'antivol. Puis c'est l'installation du cric là où il faut et comme il faut, ce que son employé réussit après quelques essais moins concluants et après avoir été guidé - gentiment - en afrikaner ou en zoulou (ou autre langue sud-africaine ?). Heureusement le boss maîtrise la question, un vrai pro.

Pendant ce temps, Catherine taille une sympathique bavette en anglais avec la jeune - et jolie - femme du Monsieur qui est sans doute venue le chercher à la fin de sa journée de travail.

Enfin, même les choses les plus simples ont une fin, après une petite séance de reptation sous-fortunérienne pour raccrocher la roue crevée, le boss laisse son employé serrer les écrous de la roue ci-devant de secours et s'apprête à rentrer chez lui après une bonne journée de travail. Ça y est, il monte dans le Range Rover blanc conduit par Madame et...

Et Catherine demande à l'employé comment s'appelle son boss.

"I don't know him, never saw that man"

Superbe monsieur Nyala