SUJET : Éthiopie, une autre Afrique de l'Est

ce qui ne manque pas d'étonner un petit peu le struthio-carduélien que je suis

Les escouades serrées de Pélicans sur un lac, toujours un régal pour les yeux (pas pour les poissons pensionnaires du lac) quand c'est bien photographié comme vous savez le faire !

J'aime bien ce Tisserin aussi en plan serré et le Guêpier siesteur...

Je sors à peine la tête de l'eau, et c'est pour être à nouveau submergé par toutes vos photos : dans le désordre, le Pririt (481 ), les Guêpiers à collier, les Perroquets, les Irrisors, les Barbicans, l'Erémomèle, le Tisserin écarlate. Pfou, c'est trop d'un coup, même si ça fait du bien

Magnifique les pélicans

et le guêpier

Quel bel endroit

Merci à tous !

JC, pour la ch'tite au bord du lac, il y aurait quand même quelques précautions à prendre, certains des locataires, malgré leur air bonhomme, si j'ose dire, peuvent être bruyants, gênants, voire même carrément lourds... L'hippo est au deuxième rang de la mortalité humaine due à un animal en Afrique, juste après le moustique, mais avant éléphants et autres grands fauves...

Dietmar, nous avons tous pensé à toi, un peu rassurés car les infos disaient que Maputo avait été épargné...

Romain et Vincent, oui, les pélicans sont toujours photogéniques et ont un air fort sympathique (sauf pour les poissons effectivement).

Une bonne nuit dans notre bungalow, un bon petit-déjeuner, pain-beurre-miel ou injera selon les goûts de chacun. Nous ne sommes pas les seuls à être réveillés et d'attaque, une petite famille profite du soleil (il fait beau)

540 - Hippopotame - Hippopotamus amphibius - Hippo(potamus)



Des employés du camp s'occupent du repas de midi




sous l'œil possiblement envieux, malgré la taille de la putative proie, d'un martin-pêcheur pygmée

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Nous partons à 7 h 45 pour visiter les deux lacs proches, les lacs Abiata et Shala et le côté ouest du lac Langano. Je remets la carte :

En chemin, nous admirons un grenier à l'éthiopienne : la paille, le fourrage, sont stockés en hauteur dans les arbres. En saison sèche, bien sûr.



Sur le bord de la piste, peu fréquentée, par les véhicules motorisés du moins



nous retrouvons des piafous connus, un traquet isabelle, déjà vu au nord d'Addis Abeba

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et la prinia modeste déjà vue à Dinsho

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Nous arrivons au parc national des lacs Abijata et Shalla



Le lac Abijata (graphie du panneau, mais on trouve aussi Abijatta, de même que Shalla ne prend parfois qu'un l) est un lac de faible profondeur, au plus 14 m. Il a perdu au cours des dernières décennies une trentaine de km² de surface et fait 175 km². Le lac Shalla, lui, est à la fois plus grand, 330 km² et beaucoup plus profond, avec une profondeur moyenne de 86 m et maximale de 257 m. Il n'a pas d'exutoire connu et sert de réservoir d'eau aux lacs environnants par des infiltrations souterraines. C'est aussi la plus grande réserve d'eau douce d'Éthiopie.

Nous commençons notre visite par une marche accompagnée par un ranger équipé de la sacro-sainte Kalashnikov. Tout d'abord une vieille connaissance qui ne me demande que peu de temps avant de la reconnaitre. Et sans notes, encore ! Bon, c'est vrai, il n'ya qu'elle en Éthiopie, cela peut aider en l'espèce...

544-545-546 Autruche somalienne, Struthio molybdophanes, Somali Ostrich

Monsieur :


Madame :

Là où nous aurions pu espérer un chardonneret, nous nous contentons d'un perroquet, avec du rouge quand même (certes non visible sur la photo, Fatalitas !)

547 Perroquet à ventre rouge, Poicephalus rufiventris, Red-bellied Parrot



Un autre traquet, pie cette fois, un de la collection vue dans la Jemma Valley :

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Un souimanga de Mariqua dresse fièrement le bec, bien à découvert

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alors que ce serin ne laisse qu'une fenêtre de tir (photo) étroite entre les branches

550 Serin de Reichenow, Crithagra reichenowi, Reichenow's Seedeater

Notre balade se déroule dans un environnement aride qui semble convenir à Monsieur Autruche

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Nous rencontrons aussi quelques mammifères, des phacochères et des gazelles de Sommering de Grant, merci Romain

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553-554- Gazelle de Grant, Nanger granti





Un drongo brillant honore bien son nom

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Nous croisons encore de vieilles connaissances, guêpier à collier bleu et traquet pie

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558 - Guêpier nain - Merops pusillus - Little Bee-eater Merci Fred !



et maintenant le traquet (dessus, c'était les guêpiers, ah, vous aviez deviné tout seuls, bravo !)

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Il y a quelques nouvelles têtes, comme cette nouvelle érémomèle, pas gênée du tout par son épineuse situation

560-561-562- Érémomèle à croupion jaune - Eremomela icteropygialis - Yellow-bellied Eremomela







ce timide ibis

563 Ibis hagedash, Bostrychia hagedash, Hadada Ibis



ou ce fier martin

564 Martin-chasseur strié, Halcyon chelicuti, Striped Kingfisher

Nous reprenons la voiture et empruntons une piste (nous la rendrons aussi cabossée que nous l'avons trouvée à notre arrivée) qui doit nous conduire aux lacs. Une des portes du parc, très sommaire :



Nous rencontrons ensuite un oiseau pragmatique qui faute de roche se contente de tronc : [Une femelle en vadrouille africaine]

564 Monticole de roche, Monticola saxatilis, Common Rock Thrush



L'endroit est aride de chez aride



Tout d'un coup, sur la droite de la piste...

Tout d'un coup, donc, enfin non, en plusieurs coups, car un bucorve, puis deux bicornes bucorves,Môssieur le correcteur-je-sais-tout , puis trois bicornes bucorves, une famille, quoi ! Catherine descend de la voiture et fonce dans les chaumes, sous une lumière assez désastreuse, mais bon...

565-566-566 bis Bucorve d'Abyssinie, Bucorvus abyssinicus, Abyssinian Ground Hornbill

Monsieur



Madame



et leur toto (je ne sais dire rejeton qu'en kiswahili, désolé)



Nous arrivons au lac, au lac Shalla



aux lacs, Abiata à droite, Shalla à gauche

Dans les rares arbres du lieu, Habdamu repère quand même un piafou roux

567 Cratérope rubigineux, Argya rubiginosa, Rufous Chatterer



Dans le lac Shalla nous apercevons de loin des flamants.

568 Flamant rose, Phoenicopterus roseus, Greater Flamingo



De loin, de très loin, car les berges du lac ne sont pas sûres, le risque d'enlisement y est très élevé, d'ailleurs même le bétail reste à distance prudente du bord

Encore une belle série de piafous mais comme vous le savez je réagis particulièrement au martin-pêcheur pygmée (541) magnifique ( mais que je n'ai jamais gravé sur la carte mémoire )

Mention spéciale ( Bernard y sera sensible ) à l'autruche et sans oublier les Bucorves